Palaiseau, le dimanche 25 avril 2021
Cher journal,
cette entrée est indirectement sponsorisée la société Conova, qui m'a grassement corrompu avec des babioles promotionnelles, mais a priori pas pour que j'écrive un article sur eux. J'ai participé ce weekend à ma première BSP. Elle était organisée par Bernd Zeimetz, employé de Conova, une entreprise d'hébergement de données autrichienne, basée à Salzburg. Normalement, les autres années, ça se passe directement dans les locaux de la compagnie, avec randonnées et visite de centre de calcul, mais pour des raisons évidentes, cette année, la fête a eu lieu entièrement en ligne.
Bernd a eu la gentillesse d'envoyer aux inscrits à la BSP un paquetage comprenant un tee-shirt à thème, quelques bricoles comestibles qui auraient été problématiques à transmettre dans une Europe des douanes ; d'ailleurs il a bien précisé qu'il ne pourrait pas transmettre le paquet qu'il espérait en dehors de l'Union Européenne, et essaierait de trouver autre chose pour les personnes vivant en dehors. Je me suis également retrouvé avec quelque feuilles de rechange pour mon porte document, un cahier de brouillon, pardon, un boulettes-journal, quelque dessous de verres, le tout estampillé. À ce jour, je n'ai pas compris la différence avec ces trucs, au demeurant pas donnés, les grands classiques à carreaux de 5 mm utilisés en sciences, que j'affectionne tant. Néanmoins, merci à lui, et avant tout pour avoir donné une occasion aux développeurs de se synchroniser pour corriger les derniers problèmes et fignoler Debian 11 !
J'ai également pu faire un peu de yoga ; ça doit faire plus d'un an que je ne fais plus grand chose d'autre que d'être sur un ordinateur, à résoudre toute sortes de problèmes plus ou moins abstraits. Pouvoir me remettre les muscles en place m'a fait un bien fou, et pour être honnête, je me sentais un bien lessivé après une vingtaine de minutes. Si je peux mémoriser les mouvements plus de quelques heures pour m'en resservir dans le futur, ce serait super.
Du côté de la technique, j'ai pu pousser quelques corrections sur la suite Dipy, un outil de neurosciences. Le paquet était affecté par deux problèmes :
For packages in the main archive, no required targets may attempt network access, except, via the loopback interface, to services on the build host that have been started by the build.
Étant donné qu'on est en période de gel avancé pour la finalisation de Debian 11 Bullseye, et que le paquet dipy ne bénéficie pas de suite de test automatisée autopkgtest, j'ai également dû remplir une requête de déblocage, répertoriée au numéro 987551.
Autrement il y a principalement deux problèmes bloquants, pour ce qui est de sortir la prochaine version de Debian. Le premier problème est de réussir à résoudre les problèmes de machines dont la procédure d'installation sans le micrologiciel propriétaire rend le premier démarrage inopérant. Le second problème bloquant est littérairement « un bug de merde », à savoir, l'option de récupération d'urgence du système d'exploitation peut planter, mais seulement en mode graphique, sur les disques Sata, ou les colonnes Raid, et seulement si on parle anglais. C'est le rapport numéro 987377, affectant le rescue-mode.
Quand il faut récupérer un système en panne, la dernière chose à laquelle on peut avoir envie d'être confronté, c'est un environnement de récupération hors d'usage. Pour reprendre une tirade de circonstance des Tontons Flingueurs :
- Eh, faites gaffe qu'elle tombe pas en panne comme la dernière fois! - Qu'est ce qui est tombé en panne ? - La dépanneuse...
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