Cher Journal,
Quelques entrées aujourd'hui sont présentes, la première parle d'électronique de pointe pour changer, et la seconde est une tentative de relancer doucement un éventuel cycle de l'ordre de : le mercredi c'est musique.
Ça a pris du temps, mais le potentiel successeur de mon actuel ordinateur portable personnel me semble enfin identifié. L'ordinateur actuel est un Asus EeePC acheté début 2013, qui tourne avec un CPU Intel Atom 32 bits capable de monter à 1,6 GHz, et les quantités astronomiques de 1 Gio de mémoire vive, et 250 Gio de stockage sur disque dur à 5400 tr/min. Et bien oui, en 2005, de tels chiffres me faisaient rêver, en comparaison avec cette machine à vapeur qu'était mon fixe datant de 2002, avec un AMD Duron plafonnant à 1,2 GHz, 256 Mio de RAM, un disque IDE de 40 Gio dont quatre malheureux gigaoctets ont pu être libérés pour ma première installation d'un GNU/Linux Mandriva 2007 reçu en cadeau de Noël en 2006, une puce VIA poussive intégrée à la carte mère pour afficher des pixels sur un écran, et un vieux ventilateur de CPU qui avait tendance à siffler sur une tonalité qui aurait un bel effet madeleine de Proust, si par accident ce son était reproduit.
La succession se ferait potentiellement en faveur de la machine suivante, une Olimex Teres-I, peut-être en noir, peut-être en blanc, probablement dans une version future dépendant de ce qui sortira le temps que ma décision soit prise. La version actuelle de cet ordinateur comprend un processeur ARM, présumé de 64 bits, avec 2 Gio de RAM, 16 Gio de mémoire flash pour le stockage par défaut, qui peut être étendu de 32 Gio avec une carte SD externe, optionellement. De plus, c'est l'une des rares machines qui aurait une chance de faire partie des matériels dit ouverts, d'après ce site de certifications Open Source Hardware. En effet, un grand nombre de leurs composants figurent dans la liste. Enfin, c'est une machine vendue en kit, ce qui est assez inhabituel pour un ordinateur portable.
À dire vrai, le fabricant de cet ordinateur ne vend pas à proprement parler de matériel informatique à usage consommateur. C'est plutôt une entreprise négociante en électronique. C'est l'une des raisons pour lesquelles cette machine n'est pas assemblée. Bien sûr, monter soi-même son ordinateur portable a un côté ludique qui, à mon sens, est assez irrésistible. Le gros point fort de la manière dont est vendue cette machine, c'est que l'assemblage est relativement évident, avec la documentation à portée de main, et que les pièces détachées peuvent être achetées indépendamment. Si par exemple de la casse se produit, ou qu'une version plus performante de la carte mère est disponible, ou que le clavier commence à mal vieillir ; inutile de tout balancer à la poubelle, un simple remplacement de la pièce concernée suffit.
Ceci étant, aucun achat n'est prévu dans l'immédiat, essentiellement parce que l'EeePC fonctionne encore très bien, modulo un clavier un peu fatigué ce qui peut être ennuyeux pour taper certains mots de passe, parce que passer de 250 Gio à 16 Gio reste tout de même une diminution de capacité d'un ordre de grandeur délicat à absorber, et parce que la fabrication de l'électronique à un coût non négligeable en terme énergétique. Sans avoir suivi de près les chiffres exacts, si d'aventures des publications officielles ont eu lieu, tout du moins du bruit a couru ces dernières années à ce sujet. Déjà dix ans auparavant la question a été soulevée, comme le rapporte Kris De Decker dans ce vieil article sur le coût énergétique de fabrication des technologies numériques, mais obtenir des chiffres détaillés à l'époque n'avait pas été possible. Rien ne tend à faire croire que la situation se soit arrangée, ne serait-ce qu'à cause du temps que prendrait une étude sérieuse sur la question ; celle sortie en 2004 mentionné par Kris concernait du matériel de 1990.
Pour avoir passé pas mal de temps sur la radio Internet Progulus Progressive Rock, quelques préférences de ma part commencent à ressortir dans cette branche musicale. Par exemple, dans un style assez reconnaissable, le groupe Saga, dont un morceau, vraisemblablement emblématique de leur style, intitulé Don't be late constitue le deuxième chapitre d'une saga.
Des groupes comme Rhapsody ou Avantasia ont pu s'inspirer du concept et le pousser à fond pour constituer des collections entières d'album afin de décrire et chanter un univers à part. À la différence de ces derniers, les chapitres de Saga sont épars dans leurs divers disques, parsemés au milieu de morceaux indépendants. Et si les deux premiers chapitres sont apparus dans l'ordre, pour ainsi dire, ce n'est pas le cas des quatorze autres, puisque que le chapitre ayant suivi le deuxième a été le septième.
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